L'exposé des motifs mentionne : « L'article 84 de la loi est complété de manière à affirmer clairement
qu'aucun contrat de travail au sens de la loi de 1978 n'est conclu avec les détenus qui e
xécutent un travail pénitentiaire. En effet, le fait qu'il y ait une obligation dans le chef de
l'administration de mettre les détenus au travail contredit l'idée même de relation contractuelle, laquelle implique une volonté libre des contract
...[+++]ants. Sur le plan opérationnel, l'assimilation à un vrai contrat de travail, avec toutes les conséquences que cela implique (charge de travail administratif, montant des rétributions,...), aboutirait à une impossibilité de mettre encore des détenus au travail. Il est donc préférable, comme c'est le cas en France par exemple, que ce principe figure de manière explicite dans la législation. Afin de donner suite aux remarques du Conseil d'Etat, il convient de renvoyer au fait que la réglementation qui régit le travail pénitentiaire se trouve dans la loi de Principes elle-même, dans les arrêtés royaux en cours d'élaboration et dans les règlements d'ordre intérieur qui ont été approuvés par la ministre. L'élaboration de cette réglementation a pris en compte les Règles pénitentiaires européennes. Dans l'attente de l'arrêté royal relatif aux accidents du travail dans les prisons, un système d'indemnisation basé sur l'équité est d'application aux détenus victimes d'un accident du travail, ce système est décrit par une série de circulaires. Enfin, la réglementation fédérale sur le bien-être au travail est d'application au travail pénitentiaire » (Doc. parl., Chambre, 2012-2013, DOC 53-2744/001, pp. 5-6).In der Begründung heißt es: « Artikel 84 des Gesetzes wird ergänzt, um zu verdeutlichen, dass kein Arbeitsvertrag im Sinne des Gesetzes vom 1978 mit Inhaftierten, die Gefängnisarbeit verrichten, geschlossen wird. Der Umstand, dass auf Seiten der Verwaltung eine Verpflichtung besteht,
die Inhaftierten arbeiten zu lassen, steht im Widerspruch zum eigentlichen Konzept der vertraglichen Beziehung, das einen freien Willen der Vertragspartner voraussetzt. In operationeller Hinsicht würde die Gleichstellung mit einem echten Arbeitsvertrag mit allen seinen Folgen (Verwaltungsaufwand, Höhe der Vergütungen, usw.) es unmöglich machen, noch Inhaftie
...[+++]rte arbeiten zu lassen. Daher ist es so wie beispielsweise in Frankreich vorzuziehen, dieses Prinzip ausdrücklich in der Gesetzgebung zu verankern. Um den Bemerkungen des Staatsrates zu entsprechen, wird darauf verwiesen, dass die Regelung über Gefängnisarbeit im eigentlichen Grundsatzgesetz, in den sich in der Ausarbeitung befindenden königlichen Erlassen und in den Geschäftsordnungen, die durch die Ministerin gebilligt wurden, enthalten ist. Bei der Ausarbeitung dieser Regelung wurden die Europäischen Gefängnisregeln berücksichtigt. In Erwartung des königlichen Erlasses über Arbeitsunfälle in Gefängnissen findet ein System der Entschädigung auf fairer Grundlage Anwendung auf die Inhaftierten, die Opfer eines Arbeitsunfalls werden; dieses System ist in einer Reihe von ministeriellen Rundschreiben beschrieben. Schließlich gilt die föderale Regelung über das Wohlbefinden bei der Arbeit für die Gefängnisarbeit » (Parl. Dok., Kammer, 2012-2013, DOC 53-2744/001, SS. 5-6).