« L'article 14, § 1, 2°, des lois coordonnées sur le Conseil d'Etat, coordonnées le 12 janvier 1973, viole-t-il les articles 10 et 11 de la Constitution, lus seuls ou en combinaison avec l'article 6, § 1, de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, s'il e
st interprété en ce sens que le Conseil d'Etat ne serait pas compétent pour connaître du recours en annulati
on introduit par un candidat à la fonct
ion de membre de la commission de nomination de la ...[+++]ngue française pour le notariat en qualité de chargé de cours ou de professeur de droit d'une faculté de droit d'une université belge qui n'est pas notaire, candidat notaire ou notaire associé, dirigé contre la désignation d'un autre membre de cette commission au seul motif qu'il aurait été désigné par le Sénat, alors que les notaires sont admis à contester les désignations des membres de cette commission qui relèvent de leur profession, pour avoir été désignés par une autre autorité ?« Verstösst Artikel 14 § 1 Nr. 2 der am 12. Januar 1973 koordinierten Gesetze über den Staatsrat gegen die Artikel 10 und 11 der
Verfassung, an sich oder in Verbindung mit Artikel 6 Absatz 1 der europäischen Konvention zum Schutze der Menschenrechte und Grundfreiheiten, wenn er dahingehend ausgelegt wird, dass der Staatsrat dafür nicht zuständig wäre, über die Nichtigkeitsklage eines Bewerbers um die Stelle eines Mitglieds der französischs
prachigen Ernennungskommission für das Notariatswesen als Lehrbeauftragter oder als Professor der
...[+++] Rechte an einer Rechtsfakultät einer belgischen Universität, der nicht Notar, Notarsanwärter oder gesellschaftlich verbündeter Notar ist, gegen die Bestimmung eines anderen Mitglieds dieser Kommission zu befinden, und zwar aus dem einzigen Grund, dass dieses vom Senat bestimmt worden wäre, während die Notare die Bestimmung der Mitglieder dieser Kommission, die zu ihrer Berufsgruppe gehören, wohl anfechten können, wenn sie von einer anderen Behörde bestimmt worden sind?