L'audiovisuel constitue en effet, une dimension essentielle de la richesse culturel
le de la Communauté Européenne. Face à la demande croissante, qui sera surtout celle des programmes de télévision, l'audiovisuel européen est marqué par un trop grand cloisonnement du marché: - insuffisance de circuits de distribution et de diffusion à l'échelle européenne qui explique que 90 % des productions européennes ne dépassent jamais les frontières de leurs pays d'origine ; - 2 - - coûts de fabrication trop élevés en raison de la dimension nationale des marchés qui
...[+++] rendent les productions peu rentables. Ceci peut avoir de graves conséquences pour la production d'oeuvres de fiction, le plus important secteur d'avenir non seulement en Europe, mais dans le monde ; - des problèmes de droits d'auteur, de gestion d'archives ou tout simplement le manque de catalogues, rend aujourd'hui difficile le développement d'un "second marché" pour les produits audiovisuels européens. Or, un tel marché, essentiellement fait de rediffusion d'oeuvres de TV et de cinéma, permettrait de rentabiliser un stock important de programmes ; - le secteur audiovisuel est considéré par les financiers comme un secteur à hauts risques, en raison, essentiellement de sa dimension nationale : en d'autres termes les investisseurs ne jouent pas assez la carte de la répartition des risques dans des opérations transfrontalières.
- Urheberrechtliche Probleme, Probleme bei der Verwaltung von Archiven oder auch fehlende Kataloge bilden nahezu unueberwindliche Hindernisse bei der Entwicklung eines Sekundaermarkts fuer die europaeische audiovisuelle Produktion. Durch einen solchen Sekundaermarkt, der auf die mehrmalige Verwertung von Fernseh- und Kinofilm abstellt, koennte umfangreiches Archivmaterial rentabilisiert werden. - In Finanzkreisen gilt der audiovisuelle Sektor, insbesondere wegen der Zersplitterung in nationale Maerkte, als Risikobereich: die Investoren setzen nicht genuegend auf die Risikomischung bei grenzueberschreitenden Operationen.