En effet, les risques qui découlent d'un état psychique dangereux et que l'internement vise à éviter persistent jusqu'à ce que la chambre de protection sociale estime que l'état mental de l'interné s'est suffisamment amélioré « pour qu'il n'y ait raisonnablement plus à craindre qu'à cause de son trouble mental, la personne internée se trouve dans un état de dangerosité tel qu'elle puisse commettre des infractions graves ou mettre en péril l'intégrité physique ou psychique de tiers » (article 66 de la loi de 2014 sur l'internement).
Die Risiken, die sich aus einem gefährlichen psychischen Zustand ergeben und die durch die Internierung bekämpft werden sollen, bestehen nämlich weiterhin, bis die Kammer zum Schutz der Gesellschaft zu der Auffassung gelangt, dass der Geisteszustand des Internierten sich ausreichend gebessert hat, « sodass vernünftigerweise nicht zu befürchten ist, dass die internierte Person sich infolge ihrer Geistesstörung in einem Zustand befindet, der eine Gefahr des Begehens ernsthafter Straftaten oder für die körperliche oder psychische Unversehrtheit von Dritten darstellt » (Artikel 66 des Internierungsgesetzes 2014).