« L'article 57, § 2, alinéas trois et quatre, de la loi du 8 juillet
1976 organique des centres publics d'aide sociale, tel qu'il est interprété par la Cour d'arbitrage en son arrêt n° 43/98 du 22 avril 1998, viole-t-il les articles 10 et 11 de la Constitution dans la mesure où l'étranger qui a demandé à être reconnu comme réfugié, dont la demande
a été rejetée par l'Office des étrangers et qui a reçu un ordre de quitter le territoire, n'a droit ni à une
aide égale au minimum de moyens d'exist
...[+++]ence ni aux allocations familiales garanties tant que le recours contre la décision de l'Office des étrangers est pendant auprès du Conseil d'Etat, alors qu'un étranger qui introduit un recours auprès du même Conseil d'Etat contre une décision du Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides ou contre une décision de la Commission permanente de recours y a droit ?« Verstösst Artikel 57 § 2 Absätze 3 und 4 des Grundlagengesetzes vom 8. Juli 1976 über die öffentlichen Sozialhilfezentren, so
wie ihn der Hof in seinem Urteil Nr. 43/98 vom 22. April 1998 ausgelegt hat, gegen die Artikel 10 und 11 der Verfassung, soweit der Ausländer, der die Anerkennu
ng als Flüchtling beantragt hat, dessen Antrag vom Ausländeramt abgewiesen wurde und der eine Anweisung zum Verlassen des Staatsgebietes erhalten hat, weder Anspruch auf Unterstützung in Höhe des Existenzminimums noch auf garantierte Familienzulagen ha
...[+++]t, solange die Klage beim Staatsrat gegen die Entscheidung des Ausländeramtes anhängig ist, während ein Ausländer, der beim Staatsrat Klage gegen eine Entscheidung des Generalkommissars für Flüchtlinge und Staatenlose oder gegen eine Entscheidung des Ständigen Widerspruchsausschusses erhebt, sehr wohl Anspruch darauf hat?