4. « L'article 135, § 1, du Code d'instruction criminelle, combiné avec l'article 135, § 2, du même Code, viole-t-il les articles 10 et 11 de la Constitution, l'article 1 du titre préliminaire du Code de procédure pénale, l'article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme et l'article 14 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques en tant qu'il donne le droit à une partie civ
ile, en interjetant appel d'une ordonnance de renvoi, d'exercer l'action publique, ce qui revient en principe au seul ministère public, alors que l'incul
...[+++]pé lui-même ne peut interjeter pareil appel, sauf lorsque les conditions de l'article 135, § 2 du Code d'instruction criminelle sont remplies, sur la base du principe, d'une part, que la politique du ministère public en matière de poursuites ne revient pas aux parties et n'est pas non plus soumise à leur appréciation et, d'autre part, que les droits de l'inculpé en cas de renvoi vers le juge du fond s'appliquent pleinement, inégalité qui, en l'espèce, consisterait en ce que la partie civile, qui peut également faire valoir ses droits devant le juge du fond, pourrait s'immiscer dans la politique en matière de poursuites et pourrait interjeter un appel recevable sur la base d'intérêts purement individuels, ce qui relève, également en cas de renvoi vers le juge du fond, de la compétence dudit juge du fond ?4. « Verstösst Artikel 135 § 1 des Strafprozessgesetzbuches in Verbindung mit Artikel 135 § 2 des Strafprozessgesetzbuches gegen die Artikel 10 und 11 der Verfassung, Artikel
1 des einleitenden Titels des Strafprozessgesetzbuches, Artikel 6 der Europäischen Menschenrechtskonvention und Artikel 14 des Internationalen Paktes über bürgerliche und politische Rechte, insofern Artikel 135 § 1 des Straf
prozessgesetzbuches einer Zivilpartei das Recht erteilt, mittels Einlegung einer Berufung gegen einen Verweisungsbeschluss die Strafverfolgun
...[+++]g durchzuführen, was grundsätzlich nur der Staatsanwaltschaft zusteht, während der Beschuldigte selbst eine solche Berufung nicht einlegen kann, ausser wenn die Bedingungen von Artikel 135 § 2 des Strafprozessgesetzbuches erfüllt sind, aufgrund des Prinzips, wonach die Verfolgungspolitik der Staatsanwaltschaft nicht den Parteien zusteht und nicht zur Beurteilung vorliegt, einerseits und die Rechte des Beschuldigten bei Verweisung an den Tatrichter uneingeschränkt gelten, andererseits, wobei diese Ungleichheit im vorliegenden Fall darin bestehen würde, dass die Zivilpartei, die ihre Rechte auch vor dem Tatrichter geltend machen kann, sich wohl in die Verfolgungspolitik einmischen könnte und in zulässiger Weise Berufung einlegen könnte, und zwar aufgrund von rein individuellen Interessen, was bei Verweisung an den Tatrichter ebenfalls zu den Kompetenzen dieses Tatrichters gehört?