« Les articles 35bis à 35viciessemel de la loi du 26 mars 1971 sur la protection des eaux de surface contre la pollution, qui établissent pour la Région flamande une taxe sur la pollution des eaux, tels qu'ils étaient en vigueur pour l'exercice fiscal 2004, violent-ils les articles 10 et 11 de la Constitution en ce que le moyen est disproportionné au regard de l'objectif poursuivi, dans l'interprétation selon laquelle cette taxe pèse aussi et dans sa totalité sur l'eau déversée dans l'environnement en dehors de tout processus de production ou de traitement (comme une fuite, un robinet laissé (par hasard) ouvert,.), sans que le redevable ne dispos
e dans ce cas de la possibilité de bénéfi ...[+++]cier de l'exonération, totale ou partielle, ou de la diminution de la taxe (1) soit sur la base de la constatation que l'eau se retrouve, inaltérée et sans l'apport d'aucune matière ou substance, à nouveau dans les eaux de surface, (2) soit sur la base de la constatation que, à défaut d'adjonction de toute matière ou substance, l'eau ne produit qu'une pollution limitée, (3) soit sur la base de la constatation qu'il s'agit, en fonction ou non de la cause de la consommation d'eau, d'une eau qui s'écoule en dehors de la volonté du redevable ?« Verstossen die Artikel 35bis bis 35viciessemel des Gesetzes vom 26hhhhqMärz 1971 über den Schutz des Oberflächenwassers gegen Verschmutzung, die für die Flämische Region eine Abgabe auf Wasserverschmutzung einführen, in der für das Abgabenjahr 2004 geltenden Fassung, gegen die Artikel 10 und 11 der Verfassung, weil das Mittel nicht im Verhältnis zur Zielsetzung steht, und zwar in der Auslegung, wonach diese Abgabe ebenfalls und zwar uneingeschränkt für Wasser gilt, das ausserhalb jeglichen Produktions- oder Verarbeitungsverfahrens - etwa ein Leck, den Wasserhahn (zufälligerweise) aufgedreht lassen, usw. - in die Umwelt eingeleitet wird, ohne dass der Abgabenpflichtige in diesem Fall über die Möglichke
it verfügt, eine vol ...[+++]lständige oder teilweise Befreiung oder eine Ermässigung der Abgabe zu geniessen, (1) entweder aufgrund der Feststellung, dass das Wasser unverändert und ohne Hinzufügung irgendwelcher Stoffe oder Substanzen erneut in das Oberflächenwasser eingeleitet wird, (2) oder aufgrund der Feststellung, dass das Wasser wegen des Nichtvorhandenseins der Hinzufügung irgendwelcher Stoffe oder Substanzen nur eine beschränkte Verschmutzung verursacht, (3) oder aufgrund der Feststellung, dass es - je nach der Ursache des Wasserverbrauchs oder nicht - um Wasser geht, das unabhängig vom Willen des Abgabenpflichtigen wegfliesst?