« L'article 1er, alinéa 1er, de la loi du 6 février
1970 relative à la prescription des créances à charge ou au profit de l'Etat et des provinces, formant l'article 100, alinéa 1er, 1°, des lois sur la comptabilité de l'Etat, coordonnées par l'arrêté royal du 17 juillet 1991, et le régime transitoire prévu par la loi du 22 mai 2003 violent-ils les articles 10, 11 et 16 de la Constitution, eu égard notamment à l'article 6 de la Convention européenne des droits de l'homme et à l'article 1 du Premier Protocole additionnel à cette Convention, en ce qu'ils
prévoient, pour les actions ...[+++] en indemnisation fondées sur la responsabilité extracontractuelle des pouvoirs publics résultant de la faute commise par un organe ou un préposé de ceux-ci, un délai de prescription quinquennal qui commence à courir le 1er janvier de l'année budgétaire au cours de laquelle la créance est née, alors que le délai de prescription des actions en responsabilité extracontractuelle de l'Etat était de trente ans à l'époque de la commission de la faute (étant entendu qu'après l'entrée en vigueur de la loi du 10 juin 1998, l'Etat disposait encore, dans les cas où il avait connaissance du dommage et de l'identité de la personne responsable, d'un délai de cinq ans à compter de l'entrée en vigueur de la loi susdite pour introduire son action) ?« Verstösst Artikel 1 Absatz 1 des Gesetzes vom
6hhhhqFebruar 1970 über die Verjährung der Schuldforderungen zu Lasten oder zugunsten des Staates oder der Provinzen, der Artikel 100 Absatz 1 Nr. 1 der durch den königlichen Erlass vom 17hhhhqJuli 1991 koordinierten Gesetze über die Staatsbuchführung geworden ist, sowie die Ubergangsregelung des Gesetzes vom 22hhhhqMai 2003, gegen die Artikel 10, 11 und 16 der Verfassung, unter anderem im Lichte von Artikel 6 der Europäischen Menschenrechtskonvention und Artikel 1 des ersten Zusatzprotokolls zu dieser Konvention, indem er für Schadensersatzklagen aufgrund der ausservertraglichen Haftung de
...[+++]r Behörden wegen eines Fehlers, der von einem ihrer Organe oder Angestellten begangen wurde, nur eine Verjährungsfrist von fünf Jahren vorsieht, die am 1hhhhqJanuar des Haushaltsjahres, in dem die Schuldforderung entstanden ist, anfängt, während die Verjährungsfrist für ausservertragliche Klagen des Staates zum Zeitpunkt der Begehung des Fehlers dreissig Jahre betrug (wobei der Staat nach dem Inkrafttreten des Verjährungsgesetzes vom 10hhhhqJuni 1998 in den Fällen, wo ihm der Schaden und die Identität des Haftenden bekannt waren, zur Klageerhebung noch über eine Frist von fünf Jahren ab dem Inkrafttreten dieses Gesetzes verfügte)?