Seul arbitre des projets de fusion et de concentration d'entreprises qui dépassent 5
milliards d'Ecus de chiffre d'affaires mondial cumulé et 250 millions d'Ecus de chiffre d'affaires individuel en Europe d'au moins deux des entreprises concernées, la Commission européenne invite gouvernements et entreprises, d'ici au 31 mars 1996, à un vaste débat centré essentiellement sur les trois axes suivants : - une réduction des seuils
qui déclenchent le contrôle exclusif de la Commission, à savoir 2 milliards d' Ecus ( au lieu de 5 milliards
...[+++]) de chiffre d'affaires mondial et 100 millions d'Ecus ( au lieu de 250 millions); - à défaut d'une telle réduction, un contrôle exclusif de la Commission pour les cas de fusions se situant entre ces seuils "anciens et nouveaux" et qui doivent être notifiés à plusieurs instances nationales de contrôle de concurrence; ceci permettrait d'économiser du temps et de l'argent ; - une série d'options permettant de répondre aux critiques formulées non seulement par le monde des entreprises mais également par certains pays membres à propos des opérations communes dites "coopératives" (cooperative joint ventures) qui ne tombent pas sous l'application des règles en matière de fusion et de concentration, mais sous les règles "générales" de politique de concurrence (en particulier l'article 85 du Traité).Als allein zuständ
ige Behörde für die Kontrolle von Unternehmenszusammenschlüssen, bei denen die Schwellen von 5 Mrd. ECU kumulierter Weltumsatz und 250 Mio. ECU Einzelumsatz von zumindest zwei der beteiligten Unternehmen, in Europa überschritten werden, fordert die Europäische Kommission die Regierungen und die Unternehmen bis zum 31. März 1996 auf, an einer umfassenden Debatte teilzunehmen, die folgende Schwerpunkte hat: - die Senkung der Aufgreifschwellen für die alleinige Zuständigkeit der Kommission auf 2 Mrd. von bisher 5 Mrd. ECU Weltumsatz und auf 100 Mio. von bisher 250 Mio. ECU Einzelumsatz in Europa; - sollte diese Herabsenk
...[+++]ung nicht zustande kommen, die alleinige Zuständigkeit der Kommission für Fusionsfälle zwischen den bisherigen und den vorgeschlagenen Schwellen, die mehreren nationalen Wettbewerbsbehörden gemeldet werden müssen; dadurch könnte Zeit- und Geldaufwand eingespart werden; - mehrere Optionen, um den Beanstandungen nicht nur aus der Wirtschaft sondern auch einiger Mitgliedstaaten in bezug auf "kooperative" Gemeinschaftsunternehmen entgegenzukommen, die nicht von den Fusionskontrollregeln, sondern von den "allgemeinen" Wettbewerbsvorschriften insbesondere von Artikel 85 EGV erfaßt werden.