Considérant, quant aux motifs avancés en l'espèce par la partie adverse pour refuser de donner accès au dossier fiscal de l'ex-conjoint de la requérante, que l'obstacle inscrit à l'article 6, § 2,
2°, de la loi du 11 avril 1994 ne s'entend que dans les limites d'une obligation légale de secret et que le secret prof
essionnel fiscal ne vaut, comme l'indique l'alinéa 1 de l'article 337 du C. I. R. 92, qu'en dehors de l'exercice des fonctions; que l'aliné
...[+++]a 2 de la même disposition appuie cette interprétation dans la mesure où il répute agir dans l'exercice de leurs fonctions les fonctionnaires de l'administration des contributions directes qui communiquent aux autres services administratifs de l'Etat et aux juridictions les renseignements figurant dans des dossiers fiscaux; que la loi du 11 avril 1994 a implicitement mais certainement ajouté à cette énumération des bénéficiaires des secrets fiscaux, les particuliers qui, dans l'exercice de leur droit constitutionnel et aux conditions fixées par la législation, demandent un accès au dossier fiscal; que si, en ce qui concerne le respect de la vie privée de l'ex-conjoint, l'article 6, § 2, 1°, de la loi du 11 avril 1994 contraint l'autorité administrative à refuser l'accès à un document administratif pour une demande adressée en application de ladite loi lorsque la publicité porte atteinte à la vie privée, sauf accord préalable écrit de la personne concernée, le caractère en principe confidentiel du dossier fiscal ne justifie cependant pas que l'on déroge au droit fondamental du contribuable de contester le bien-fondé d'une dette que l'administration lui réclame, ce qui implique le droit de se faire communiquer les données nécessaires pour comprendre et le cas échéant contester les éléments avancés par l'administration; qu'en l'occurrence, la requérante prouve un intérêt particulier à connaître la situation fiscale de son ex-conjoint puisque c'est sur son patrimoine que la partie adverse entend récupérer les impôts imp ...In der Erwägung - hinsichtlich
der Gründe, die in casu von der beklagten Partei für die Verweigerung der Einsicht in die Steuerakte des Exmannes der Klägerin angeführt werden -, dass die Bestimmung in Artikel 6 § 2 Nr. 2 des Gesetzes vom 11. April 1994 nur innerhalb der Grenzen einer gesetzlichen Geheimhaltungspflicht verstanden werden muss und dass das steuerliche Berufsgeheimnis im Sinne des ersten Absatzes von Artikel 337 des EStGB 92 nur ausserhalb der Amtsausüb
ung gilt; dass der zweite Absatz d
erselben Bestimmung diese ...[+++] Interpretation unterstützt, insoweit er davon ausgeht, dass die Beamten der Verwaltung der direkten Steuern die Grenzen ihrer Amtsausübung nicht überschreiten, wenn sie die in den Steuerakten enthaltenen Informationen an die anderen Verwaltungsdienste des Staates und an Rechtsprechungsorgane weiterleiten; dass das Gesetz vom 11. April 1994 dieser Aufzählung derjenigen, die das Steuergeheimnis beanspruchen können, implizit, aber doch entschieden, die Privatpersonen hinzugefügt hat, die in der Ausübung ihres verfassungsmässigen Rechts und unter den in der Gesetzgebung enthaltenen Bedingungen Einsicht in die Steuerakte beantragen; dass es - obgleich Artikel 6 § 2 Nr. 1 des Gesetzes vom 11. April 1994 die Verwaltungsbehörde hinsichtlich der Respektierung der Privatsphäre des ehemaligen Ehepartners zwingt, einen in Anwendung des genannten Gesetzes gestellten Antrag auf Einsicht in ein Verwaltungsdokument abzuweisen, wenn die Veröffentlichung die Privatsphäre verletzt, es sei denn, die betroffene Person gibt vorab ihre Zustimmung - aufgrund des prinzipiell vertraulichen Charakters der Steuerakte keinen Grund gibt für die Abweichung vom grundlegenden Recht des Steuerpflichtigen, die Begründetheit einer durch die Verwaltung bei ihm eingeforderten Schuld zu beanstanden, was das Recht beinhaltet, sich die Daten mitteilen zu lassen, die für das Verständnis und ggf. für die Beanstandung der durch die Verwaltung angeführten Gegebenheiten notwendig sind; d ...