L'article 41bis du Code pénal - en combinaison avec une disposition pénale qui prescrit la multiplication de l'amende par le nombre de personnes qui ont fait l'objet de l'infraction - viole-t-il les articles 10 et 11 de la Constitution en ce qu'il a pour effet que, pour les personnes morales, à l'inverse de ce qui est le cas pour les personnes physiques, une peine d'emprisonnement convertie doit être multipliée par ce nombre, et pas l'amende que la disposition pénale concernée prévoit pour l'infraction, indépendamment de la peine d'emprisonnement ?
Verstößt Artikel 41bis des Strafgesetzbuches - in Verbindung mit einer Strafbestimmung, die die Vervielfachung der Geldbuße um die Anzahl der Personen, die Gegenstand der Straftat waren, vorschreibt - gegen die Artikel 10 und 11 der Verfassung, indem er dazu führt, dass bei juristischen Personen im Gegensatz zu natürlichen Personen eine konvertierte Gefängnisstrafe mit dieser Anzahl zu multiplizieren ist, und nicht die Geldbuße, mit der die betreffende Strafbestimmung unabhängig von der Gefängnisstrafe die Straftat ahndet?