Même si l’on tient compte du nombre élevé de victimes qui ont directement reçu un titre de séjour en Italie et de l’estimation du nombre de personnes qui ont obtenu un délai de réflexion entre 2003 et 2006 au Royaume-Uni (155), ce délai de réflexion semble encore devoir être appliqué dans la plupart des pays[6]. Il faut vraisemblablement en déduire que la majorité des victimes identifiées sont immédiatement éloignées, ce qui n'est pas compatible avec les normes en matière de protection des droits de l’homme et implique la perte d’une importante source d’éléments de preuve, en plus de constituer une violation flagrante de la directive.
Selbst wenn man berücksichtigt, dass in Italien eine hohe Zahl der Opfer direkt eine Aufenthaltserlaubnis erhalten hat und im Vereinigten Königreich zwischen 2003 und 2006 schätzungsweise 155 Personen eine Bedenkzeit zugestanden wurde, ist diese Bestimmung in den meisten Ländern noch nicht umgesetzt worden.[6] Implizit dürfte dies heißen, dass die Mehrheit identifizierter Opfer umgehend abgeschoben wird, was nicht mit Menschenrechtsstandards vereinbar ist; damit geht eine wichtige Beweisquelle verloren und dies stellt einen klaren Verstoß gegen die Richtlinie dar.