En outre, lors des travaux préparatoires de la loi-programme (I) du 27 décembre 2012, insérant l'a
rticle 224, § 1 /1, dans la loi du 12 août 2000, la justification suivante
a été donnée : « Un prélèvement exceptionnel de 0,13 % est imposé en vue de lutter contre les dépenses inutiles au niveau de l'assurance maladie. Cette cotisation ne peut pas être vue indépendamment de la cotisation à la base de l'article 191, 31° en projet de la loi AMI qui soumet les spécialités pharmaceutiques remboursables à la même cotisation. Le prélèvement n
...[+++]e se limite cependant pas aux dispositifs médicaux remboursables parce que les dispositifs médicaux sont soit en principe remboursables, par exemple les prothèses mammaires dans le cadre de la chirurgie reconstructive, soit ils augmentent indirectement les coûts pour l'assurance maladie, par exemple l'incitation économique qui émane du matériel radiologique cher qui conduit à une surconsommation et à des prescriptions inutiles. En revanche, les médicaments non-remboursables n'ont pas d'influence sur le budget de l'assurance maladie parce ces coûts sont totalement à charge des patients. Le Conseil d'Etat demande si la justification de la différence de traitement entre les dispositifs médicaux et les médicaments peut être précisée, sachant que tous les dispositifs médicaux seront visés alors que seuls les médicaments remboursables seront visés. Le premier élément de réponse est que le coût de l'utilisation des dispositifs médicaux est en majeure partie à charge de l'assurance maladie. La contribution peut donc viser les dépenses de marketing de l'ensemble du secteur. Un grand nombre de dispositifs médicaux entrent en effet en ligne de compte pour un remboursement indirect, comme le matériel d'équipement pour les hôpitaux, ou direct, comme les prothèses de hanche par exemple. Même quand ces dispositifs médicaux ne sont pas remboursés ils ont un impact potentiel sur l'assurance maladie. Ainsi, les implants mammaires qui peuvent être rembour ...Außerdem wurde in den Vorarbeiten zum Programmgesetz (I) vom 27. Dezember 2012, mit dem Artikel 224 § 1/1 in das Gesetz vom 12. August 2000 eingefügt wurde, noch folgende Begründung angegeben: « Eine Sonderabgabe von 0,13% wird zur Bekämpfung der unnötigen Ausgaben auf Ebene der Krankenvers
icherung auferlegt. Dieser Beitrag kann nicht getrennt vom Beitrag aufgrund des Entwurfs von Artikel 191 Nr. 31 des KIV-Gesetzes betrachtet werden, mit dem den erstattungsfähigen Fertigarzneimitteln der gleiche Beitrag auferlegt wird. Die Abgabe wird jedoch nicht auf die erstattungsfähigen medizinischen Hilfsmittel begrenzt, weil mediz
inische Hi ...[+++]lfsmittel entweder grundsätzlich erstattungsfähig sind, beispielsweise Brustimplantate im Rahmen der rekonstruktiven Chirurgie, oder indirekt die Kosten für die Krankenversicherung erhöhen, beispielsweise der wirtschaftliche Anreiz, der von teuren radiologischen Geräten ausgeht, was zu Überverbrauch und überflüssigen Verschreibungen führt. Nicht erstattungsfähige Arzneimittel haben hingegen keinen Einfluss auf den Haushalt der Krankenversicherung, weil diese Kosten vollständig dem Patienten auferlegt werden. Der Staatsrat stellt die Frage, ob die Rechtfertigung für den Behandlungsunterschied zwischen den medizinischen Hilfsmitteln und den Arzneimitteln verdeutlicht werden kann, da man alle medizinischen Hilfsmittel ins Auge fassen wird und gleichzeitig nur die erstattungsfähigen Arzneimittel ins Auge fassen wird. Eine erste Antwort ist, dass die Verbrauchskosten der medizinischen Hilfsmittel überwiegend durch die Krankenversicherung getragen werden. Der Beitrag kann daher auch auf die Marketingausgaben des gesamten Sektors ausgerichtet sein. Ein Großteil der medizinischen Hilfsmittel, wie die Geräte zur Ausstattung der Krankenhäuser, wird in der Tat für eine indirekte Erstattung berücksichtigt oder, wie Hüftprothesen, für eine direkte Erstattung. Selbst wenn diese medizinischen Hilfsmittel nicht erstattet werden, haben sie potenzielle Aus ...