Dans la mesure où les parties requérantes critiqueraient une différence de traitement par rapport à des hauts fonctionnaires exerçant des activités équivalentes au sein des administrations de la
Région wallonne, l'exposé des motifs du décret attaqué précise : « Le contrat d'objectif a tout d'abord pour but de clarifier, après concertation et donc dialogue au sein du comité de Direction, les tâches dévolues à chacun. Pour rappel, il appartient bien aux seuls élus de déterminer les objectifs politiques. Il appartiendra e
nsuite au directeur général, après concertation ...[+++] des services et notamment du Directeur financier et du collège, dans le cadre du contrat d'objectifs d'identifier quelles sont les ressources à disposition pour [...] parvenir [à] décliner ces objectifs politiques en termes opérationnels. [...] [Le contrat d'objectifs] visera à traduire les axes politiques identifiés dans le programme de politique générale ou PST en termes opérationnels et actions concrètes. Conclu entre l'Exécutif et le directeur général et son administration, il traduira le programme de politique générale en missions et objectifs à atteindre. Il les déclinera en initiatives et projets concrets et contiendra une synthèse des moyens humains et financiers disponibles et/ou nécessaires à sa mise en oeuvre. Ces derniers seront concertés entre le collège et le directeur général. Le contrat d'objectifs impliquant l'administration dans son ensemble, il est primordial que le comité de direction, ayant vocation à connaître de toutes les questions relatives à l'organisation et au fonctionnement des services, en soit saisi également. Il résulte notamment de ce qui précède qu'il n'appartient pas au directeur général de déterminer les objectifs politiques » (Doc. parl., Parlement wallon, 2012-2013, n° 744/1, pp. 2-3).Insofern die klagenden Parteien einen Behandlungsunterschied gegenüber hohen Beamten, die gleichwertige Tätigkeiten innerhalb der Verwaltungen der Wallonischen Region ausübten, bemängeln würden, wurde in der Begründung zum angefochtenen Dekret präzisiert: « Der Zielsetzungsvertrag dient zunächst dazu, nach einer Konzertierung und daher einem Dialog innerhalb des Direktionsausschusses die Aufgaben eines jeden zu klären. Es sei daran erinnert, dass es tatsächlich nur den Gewählten obliegt, die politischen Ziele zu bestimmen. Anschließend obliegt es dem Generaldirektor, nach Absprache mit den Diensten und insbesondere dem Finanzdirektor und dem Kollegium, im Rahmen des Zielsetzungsvertrags zu bestimmen, welche Mittel zur Verfügung stehen, um d
...[+++]iese politischen Ziele operationell aufgliedern zu können. [...] [Der Zielsetzungsvertrag] bezweckt, die politischen Ausrichtungen, die im allgemeinen Richtlinienprogramm oder im transversalen Strategieprogramm bestimmt wurden, operationell und in konkrete Maßnahmen umzusetzen. Er wird zwischen der Exekutive sowie dem Generaldirektor und seiner Verwaltung geschlossen, und drückt das allgemeine Richtlinienprogramm in Aufgaben und Zielen aus. Darin werden sie in konkrete Initiativen und Projekte aufgegliedert, und er enthält eine Zusammenfassung der menschlichen und finanziellen Mittel, die für die Umsetzung verfügbar oder notwendig sind. Letztere werden zwischen dem Kollegium und dem Generaldirektor abgesprochen. Da an dem Zielsetzungsvertrag die Verwaltung insgesamt beteiligt ist, ist es von vorrangiger Bedeutung, dass der Direktionsausschuss, der über alle Fragen bezüglich der Organisation und der Funktionsweise der Dienste befinden soll, ebenfalls damit befasst wird. Aus dem Vorstehenden ergibt sich insbesondere, dass es nicht dem Generaldirektor obliegt, die politischen Ziele zu bestimmen » (Parl. Dok., Wallonisches Parlament, 2012-2013, Nr. 744/1, SS. 2-3).