- (NL) Monsieur le Président, il est évidemment touchant, et normal et juste aussi, que les libertés civiles des Européens suscitent des préoccupations, comme ce débat le révèle. Je veux donc profiter moi aussi de ce forum pour dire que je ne vois guère où est la défense des libertés civiles fondamentales quand, par exemple, dans mon pays, la Belgique, les services de sécurité de l’État mettent ouvertement sur écoute les lignes téléphoniques de députés démocratiquement élus de mon parti, ce qu’ils ont fait récemment avec la ligne téléphonique de Filip De Winter, le président de notre groupe au Parlement flamand.
– (NL) Herr Präsident! Die Besorgtheit um die bürgerlichen Freiheiten der Europäer ist selbstverständlich rührend, und sie ist auch berechtigt und angebracht, wie diese Aussprache deutlich macht. Ich möchte deshalb dieses Forum nutzen, um zu sagen, dass ich eine solche Verteidigung der grundlegenden bürgerlichen Freiheiten jedoch vermisse, wenn beispielsweise in meinem eigenen Land Belgien die Telefone demokratisch gewählter Parlamentsmitglieder meiner Partei durch die staatlichen Sicherheitsdienste unverfroren abgehört werden, wie vor kurzem im Falle des Vorsitzenden unserer Fraktion im Flämischen Parlament, Filip De Winter.