« L'article 11, § 2, de la loi du 15 décembre 1980 sur l'accès au territoire, le séjour, l'établissement et l'éloignement des étrangers, dans sa version applicable au moment des faits, viole-t-il les articles 10 et 11 de la Constitution, en ce que la décision de retirer le droit au séjour fondée sur le point 1°, 2° ou 3° de l'article 11, § 2, alinéa 1, ne peut être prise que pendant une période limitée tandis que la décision de retirer le droit au séjour fondée sur le point 4° du même article 11, § 2, alinéa 1, peut, même lorsque l'étranger concerné n'est pas l'auteur de la fraude, intervenir sans limite de temps ? ».
« Verstößt Artikel 11 § 2 des Gesetzes vom 15. Dezember 1980 über die Einreise ins Staatsgebiet, den Aufenthalt, die Niederlassung und
das Entfernen von Ausländern, in der zum Zeitpunkt des Sachverhalts anwendbaren Fassung, gegen die Artikel 10 und 11 der Verfassung, indem der Beschluss zur Widerrufung des Aufenthaltsrechts aufgrund von Artikel 11 § 2 Absatz 1 Nr. 1, 2 oder 3, nur während eines beschränkten Zeitraums gefasst werden kann, während der Beschluss zur Widerrufung des Aufenthaltsrechts aufgrund von Artikel 11 § 2 Absatz 1 Nr. 4, selbst wenn der betreffende Ausländer nicht der Urheber des Betrugs ist, ohne zeitliche Begrenzung
...[+++] gefasst werden kann? ».