3. « L'article 33bis, § 2, 5°, alinéa 2, du décret du 23 janvier 1991 relatif à la protection de l'environnement contre la pollution due aux engrais viole-t-il les articles 10 et 11 de la Constitution coordonnée, combinés ou non avec l'article 1 du Premier Protocole du 20 mars 1952 additionnel à la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, en ce que cette disposition instaure une différence de traitement entre producteurs, à savoir, d'une part, les producteurs-éleveurs de volaille qui ont obtenu une compensation pour restriction des nutriments et, d'autre part, les producteurs-éleveurs de porcs qui ont obtenu une compensation pour restriction des nutriments, en ce que les producteurs-éleveurs d
...[+++]e volaille précités ne peuvent obtenir aucune conversion pour une espèce animale autre que l'espèce animale pour laquelle la compensation a été accordée, alors que les producteurs-éleveurs de porcs peuvent utiliser cette compensation pour une espèce animale autre que celle pour laquelle la compensation a été accordée, et en ce que cette différence de traitement constitue une atteinte grave au droit de propriété et est dénuée de justification raisonnable ?3. « Verstößt Artikel 33bis § 2 Nr. 5 Absatz 2 des Dekrets vom 23. Januar 1991 über den Schutz der Umwelt gegen die Verunreinigung durch Düngemittel gegen die Artikel 10 und 11 der koordinierten Verfassung, an sich oder in Verbindung mit Artikel 1 des ersten Zusatzprotokolls vom 20. März 1952 zur Europäischen Konvention zum Schutze der Menschenrechte und Gru
ndfreiheiten, indem diese Bestimmung einen Behandlungsunterschied zwischen Erzeugern einführt, und zwar den Geflügelzüchtern, die einen Ausgleich in Sachen Nährstoffstopp bekommen haben, einerseits und den Schweinezüchtern, die einen Ausgleich in Sachen Nährstoffstopp bekommen haben,
...[+++]andererseits, da die vorerwähnten Geflügelzüchter keine Umwandlung für eine andere Tierart als diejenige, für die der Ausgleich gewährt wurde, bekommen können, während die Schweinezüchter diesen Ausgleich wohl für eine andere Tierart als diejenige, für die er gewährt wurde, einsetzen können, wobei dieser Behandlungsunterschied eine ernsthafte Antastung des Eigentumsrechts darstellt und es für diesen Unterschied keine vernünftige Rechtfertigung gibt?