Enfin, à l'inverse du pécule de vacances, qui a fait l'objet de l'arrêt n° 39/2008 du 4 mars 2008 par lequel la Cour a jugé qu'il n'était pas contraire aux articles 10 et 11 de la Constitution de permettre la récupération d'un payement indu causé par une erreur de l'institution débitrice, les allocations familiales sont payées chaque mois et peuvent représenter une part importante du budget mensuel des familles qui en sont créancières, a fortiori s'il s'agit, comme en l'espèce, d'allocations au taux majoré.
Schliesslich werden im Gegensatz zum Urlaubsgeld, das den Gegenstand des Urteils Nr. 39/2008 vom 4. März 2008 bildete, in dem der Hof es nicht für im Widerspruch zu den Artikeln 10 und 11 der Verfassung stehend gehalten hat, die Rückforderung einer unrechtmässigen Zahlung infolge eines Irrtums der auszahlenden Einrichtung zu erlauben, die Familienbeihilfen monatlich ausgezahlt und können sie einen erheblichen Teil des Monatsbudgets der Haushalte, die ein Anrecht darauf haben, darstellen, und zwar erst recht dann, wenn es sich - wie im vorliegenden Fall - um erhöhte Familienbeihilfen handelt.