Mais les recherches de Giffen dans les archives du ministère de la Santé indiquent que ce discours ala
rmiste et fortement imprégné de moralité ne serait pas à l’origine de l’ajout du cannabis à l’annexe de la Loi de l’opium et des narcotiques, d’autant plus qu’à l’époque, il était à peu près inconnu au pays et sa consommation n’était pas un problème.[39] Cette affirmation est confirmée par l’article 7 de la Loi de 1932 qui modifiait une disposition de la Loi de 1920 en permettant la fabrication, la vente ou la distribution, sans permis, de médicaments s’ils ne contiennent que de faibles quantités de certaines drogues inscrites à l’annexe
...[+++].
But Giffen’s research in the archives of the Department of Health indicates that these scare tactics, which were steeped in morality, were not behind the placing of cannabis in the Opium and Narcotic Drug Act schedule, particularly given that at the time, it was virtually unknown in Canada and its use was not a problem.[39] This is confirmed in section 7 of the 1932 Act, which amended a provision of the 1920 Act by allowing the manufacture, sale or distribution, without a permit, of medicines if they contained only small quantities of certain drugs listed in the schedule.