L
a Cour considère donc que les États membres ne sauraient prévoir, en vue de remédier à l’échec des mesures coercitives adoptées pour procéder à l’éloignement forcé, une peine privative de liberté – telle que celle prévue par la législation nationale en cause au principal – pour le seul motif qu’un ressortissant d’un pays tiers continue, après qu’un
ordre de quitter le territoire national lui a été notifié et que le délai imparti dans cet ordre a expiré, de se trouver
présent de manière irrégulière ...[+++] sur le territoire d’un État membre.
Der Gerichtshof ist deshalb der Ansicht, dass die Mitgliedstaaten für den Fall, dass Zwangsmaßnahmen zur Durchführung der zwangsweisen Abschiebung fehlschlagen, nicht befugt sind, zur Abhilfe eine Freiheitsstrafe, wie sie die im Ausgangsverfahren streitigen nationalen Rechtsvorschriften vorsehen, allein deshalb zu verhängen, weil sich ein Drittstaatsangehöriger, nachdem ihm eine Anordnung zum Verlassen des Staatsgebiets bekannt gegeben wurde und die darin gesetzte Frist abgelaufen ist, weiterhin illegal im Hoheitsgebiet eines Mitgliedstaats aufhält.