Non seulement les premières ne peuvent plus protéger leur sigle, mais, comme le faisait remarquer le ministre de l'Intérieur, « il importe ici d'observer que pour les élections au Parlement européen, l'obtention d'un sigle protégé va de pair avec l'attribution d'un numéro d'ordre commun tiré au sort au niveau national » (Doc. parl., Chambre, 1997-1998, n° 1729/1, p. 5), ce qui a pour effet l'attribution aux autres listes d'un numéro d'ordre moins favorable, outre le fait qu'elles sont ainsi exposées à voir leur sigle utilisé par une formation concurrente.
Nicht nur könnten erstere ihr Listenkürzel nicht mehr schützen, sondern laut Aussage des Innenministers sei es « wichtig, hier darauf hinzuweisen, dass die Erlangung eines geschützten Kürzels für die Europäischen Parlamentswahlen mit der Erteilung einer gemeinschaftlichen, auf nationaler Ebene ausgelosten laufenden Nummer einhergeht » (Parl. Dok., Kammer, 1997-1998, Nr. 1729/1, S. 5), was zur Folge habe, dass den anderen Listen eine weniger günstige laufende Nummer erteilt werde, abgesehen von der Tatsache, dass sie somit Gefahr laufen würden, dass ihr Kürzel durch eine konkurrierende politische Gruppe benutzt werde.