« L'article 53, 14°, du Code des impôts sur les revenus 1992 viole-t-il le principe d'égalité et l'interdiction de discrimination prévus par les articles 10 et 11 de la Constitution, en tant qu'il ne permet pas à un employeur qui octroie des chèques-repas à son personnel de déduire au titre de frais professionnels l'intégralité de leur coût, diminué de la participation du travailleur (solde correspondant à l'avantage social dans le chef du travailleur), alors que l'employeur qui procure des avantages sociaux dans le restaurant de l'entreprise peut, lui, déduire intégralement au titre de frais professionnels les coûts qui y sont liés ?
« Verstösst Artikel 53 Nr. 14 des Einkommensteuergesetzbuches 1992 gegen den in den Artikeln 10 und 11 der Verfassung verankerten Grundsatz der Gleichheit und Nichtdiskriminierung, insofern er einem Arbeitgeber, der seinem Personal Essensgutscheine gewährt, nicht erlaubt, deren gesamten Selbstkostenpreis abzüglich des Arbeitnehmerbeitrags (Restbetrag, der dem Sozialvorteil für den Arbeitnehmer entspricht) als Werbungskosten abzusetzen, während ein Arbeitgeber, der im Betriebsrestaurant Sozialvorteile gewährt, die damit einhergehenden Kosten insgesamt als Werbungskosten absetzen kann?