A. considérant qu'à la suite des attaques perpétrées contre des églises coptes aux mois de mars, de mai et de septembre 2011, et qu'en l'absence de réponse satisfaisante de la
part des autorités locales et nationales concernant l'engagement de poursuites effectives à l'encontre des auteurs de ces attaques, en particulier dans le gouvernorat méridional d'Assouan, une marche pacifique a eu lieu au Caire le 9 octobre dernier afin d'exhorter les autorités égyptiennes à entreprendre toutes les démarches nécessaires pour arrêter et traduire en justice les auteurs et les instigateurs des attaques contre les églises, à adopter une législation un
...[+++]iforme pour la construction de lieux de culte, à criminaliser de façon effective la discrimination sur des critères de religion et à reconstruire l'église attaquée; que cette manifestation, qui scandait des slogans contre le régime, a fini en bain de sang et causé la mort de vingt-sept civils, peut-être également celle de trois soldats, et fait plus de trois cents blessés, représente les pires violences que l'Égypte ait connues depuis le renversement de Moubarak en février; A. in der Erwägung, dass nach den Angriffen auf koptische Kirchen im März, Mai und September 2011 und aufgrund der Tatsache, dass es keine zufriedenste
llende Reaktion der lokalen und nationalen Stellen zur effizienten Verfolgung der Verantwortlichen für diese Angriffe, insbesondere im Gouvernement Aswan im Süden des Landes, gab, am 9. Oktober in Kairo ein friedlicher Protestmarsch stattfand, an dem hauptsächlich die koptische Gemeinschaft teilnahm, um die ägyptische Regierung aufzufordern, alle notwendigen Schritte zu unternehmen, um diejenigen festzunehmen und zu verfolgen, die zu den Angriffen auf die Kirche aufgerufen haben, sowie je
...[+++]ne, die daran beteiligt waren, ein einheitliches Gesetz für den Bau von Gotteshäusern anzunehmen, Diskriminierung aufgrund der Religion wirksam unter Strafe zu stellen und die angegriffene Kirche wiederaufzubauen; in der Erwägung, dass bei dieser Demonstration regierungsfeindliche Parolen skandiert wurden und es zu einem Blutbad kam, bei dem 27 Zivilisten und möglicherweise bis zu drei Soldaten getötet und über 300 Menschen verletzt wurden, was der schlimmste Ausbruch von Gewalt seit dem Sturz Mubaraks im Februar ist;