« Les articles 259bis-8 en 259ter du Code judiciaire violent-ils les articles 10 et 11 de la Constitution, lus en combinaison avec le principe général du droit de l'impartialité de l'autorité, lorsqu'ils sont interprétés en ce sens qu'ils dispensent la commission de nomination et de désignation du Conseil supérieur de la Justice de l'obligat
ion de se prononcer au scrutin secret au sujet des présentations et des nominations de magistrats, alors que dans le cas où il doit (devait) être fait application de l'article 66, alinéa 1, de la loi communale, de l'article 100 de la nouvelle loi communale, de l'article 35 du décret communal, de l'art
...[+++]icle 33, alinéa 3, de la loi sur les CPAS, ou des articles 342, § 2, et 348, § 2, du Code judiciaire, il existe par contre une obligation de se prononcer au scrutin secret au sujet des présentations et des nominations sur le fondement d'une disposition législative ou décrétale expresse, de sorte qu'il en résulte une distinction injustifiée entre, d'une part, les personnes qui, dans le cadre d'une procédure de nomination, font l'objet d'une présentation par la commission de nomination et de désignation et, d'autre part, les personnes qui, dans le cadre d'une procédure de nomination visée dans les dispositions législatives précitées, font l'objet d'une présentation et d'une nomination par un autre organe ?« Verstossen die Artikel 259bis-8 und 259ter des Gerichtsgesetzbuches gegen die Artikel 10 und 11 der Verfassung in Verbindung mit dem allgemeinen Rechtsgrundsatz der Unparteilichkeit der Behörden, indem sie dahingehend ausgelegt werden, dass sie die Ernennungs- und Bestimmungskommission des Hohen Justizrat
es von der Verpflichtung zur geheimen Abstimmung über Vorschläge und Ernennungen von Magistraten befreien, während in den Fällen, in denen Artikel 66 Absatz 1 des Gemeindegesetzes, Artikel 100 des neuen Gemeindegesetzes, Artikel 35 des Gemeindedekrets, Artikel 33 Absatz 3 des ÖSHZ-Gesetzes oder die Artikel 342 § 2 und 348 § 2 des Geric
...[+++]htsgesetzbuches zur Anwendung gebracht werden müssen bzw. mussten, wohl eine Verpflichtung zur geheimen Abstimmung über Vorschläge und Ernennungen aufgrund einer ausdrücklichen Gesetzes- oder Dekretsbestimmung besteht, wodurch ein ungerechtfertigter Unterschied zwischen Personen, die im Rahmen eines Ernennungsverfahrens von der Ernennungs- und Bestimmungskommission vorgeschlagen werden, einerseits und Personen, die im Rahmen eines Ernennungsverfahrens im Sinne der vorerwähnten Gesetzesbestimmungen von einem anderen Organ vorgeschlagen oder ernannt werden, andererseits entsteht?