Dans le même temps que la présidence française annonce une chasse européenne à ces "damnés de la terre", elle pointe du doigt les sordides trafiquants d'esclaves des temps modernes. Mais c'est pour mieux laisser dans l'ombre ceux dont ils sont les agents recruteurs : grande industrie, géants du bâtiment et nombre de patrons de moindre envergure, qui bénéficient ainsi d'une main-d'œuvre immigrée que les lois, en la privant d'un minimum de protection, livrent à la discrétion du patronat et de la police.
Während die französische Präsidentschaft zum einen eine europaweite Jagd auf jene „Verdammten dieser Erde“ ankündigt, zeigt sie gleichzeitig mit dem Finger auf die verabscheuungswürdigen Sklavenhändler unserer Zeit. Das tut sie jedoch nur, damit die eigentlichen Drahtzieher im Dunkeln bleiben können: Großindustrie, Baulöwen und zahlreiche mittlere Unternehmer, die auf diese Weise auf Arbeitskräfte zugreifen können, die durch Gesetze, die ihnen den minimalsten Schutz verwehren, der Willkür von Unternehmern und Polizei ausgeliefert sind.