Le Conseil des ministres fait valoir que la Cour n'est pas compétente pour répondre à la question préjudicielle, étant donné qu'elle tend en substance à interpréter la notion de « demandeur », figurant à l'article 35bis de la loi AMI, et que cette notion n'est pas définie dans une disposition législative mais dans l'arrêté royal du 19 avril 2001 relatif à l'importation parallèle des médicaments à usage humain et à la distribution parallèle des médicaments à usage humain et à usage vétérinaire.
Der Ministerrat führt an, der Hof sei nicht befugt, die präjudizielle Frage zu beantworten, da sie im Wesentlichen darauf ausgerichtet sei, den Begriff « Antragsteller » in Artikel 35bis des KIV-Gesetzes auszulegen, und dass dieser Begriff nicht in einer Gesetzesbestimmung definiert werde, sondern in Artikel 3 des königlichen Erlasses vom 19. April 2001 über den Parallelimport von Humanarzneimitteln und über den Parallelvertrieb von Humanarzneimitteln und Tierarzneimitteln.