3. « Les articles 1382, 1383 et 1251, 3°, du Code civil violent-ils les articles 10 et 11 de la Constitution en ce qu'ils permettent aux tiers victimes d'actes d'organes d'une société, qui ne constitu
ent pas un dol, une faute lourde ou une faute récurrente, de rendre lesdits organes entièrement responsables et permettent à la personne morale d'exercer un droit de répétition intégral, alors que l'article 18 de la loi du 3 juillet 1978 relative aux contrats de travail et l'article 2 de la loi du 10 février 2003 relative à la re
sponsabilité des et pour les membr ...[+++]es du personnel au service des personnes publiques, ne rendent responsables, directement ou par voie d'action récursoire, respectivement les travailleurs salariés et les membres du personnel au service de personnes publiques, dont la situation est réglée statutairement, qu'en cas de dol, de faute lourde ou de faute légère présentant un caractère habituel plutôt qu'accidentel ?3. « Verstossen die Artikel 1382, 1383 und 1251 Nr. 3 des Zivilgesetzbuches gegen die Artikel 10 und 11 der Verfassung, insofern sie es den Drittgeschädigten von Handlungen von Gesellschaftsorganen, die keine arglist
ige Täuschung, keinen schwerwiegenden Fehler und keinen regelmässig wiederkehrenden Fehler darstellen, ermöglichen, die besagten Organe völlig haftbar zu machen, und es der Rechtsperson ermöglichen, ein uneingeschränktes Rückforderungsrecht auszuüben, während Artikel 18 des Gesetzes vom 3. Juli 1978 über die Arbeitsverträge und Artikel 2 des Gesetzes vom 10. Februar 2003 über die Haftung von und für Personalmitglieder(n) im D
...[+++]ienste von öffentlich-rechtlichen Personen die Arbeitnehmer beziehungsweise die Personalmitglieder im Dienste von öffentlich-rechtlichen Personen, deren Situation statutarisch geregelt ist, nur im Falle von arglistiger Täuschung, einem schwerwiegenden Fehler oder einem eher gewohnheitsmässigen als zufälligen Fehler unmittelbar oder auf dem Regresswege haftbar machen?