16. reconnaît que, pour avoir 50% de chances de limiter le changement climatique à +2°C, les émissions
mondiales des pays industrialisés doivent être réduites d'au moins 80 à 95 % d'ici 2050 par rapport aux niveaux de 1990; insiste sur la responsabilité spécifique des pays développés, qui doivent être à l'avant-garde dans la réduction des émissions, et considère que les pays industrialisés doivent, d'ici 2020, parvenir à des réductions globales de leurs émissions dans la partie supérieure de la fourchette de 25 % à 40 % recommandée par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat; estime, dans ce contexte, que tous
...[+++] les pays industrialisés doivent adopter des objectifs qui supposent des réductions ambitieuses par rapport aux niveaux actuels des émissions et que la mise en réserve des excédents d'émissions autorisées ("unités de quantité attribuée") sur la période 2008-2012 ne devrait en aucun cas être autorisée dans la mesure où un tel système nuirait gravement à l'efficacité environnementale d'un accord international sur le climat; invite la Russie à jouer un rôle actif dans les négociations internationales à venir et à faciliter un accord rapide à Copenhague; 16. ist sich darüber im Klaren, dass ein Klimawandel von +2° C nur dann mit einer 50‑prozentigen Wahr
scheinlichkeit aufrechterhalten werden kann, wenn die Emissionen der Industrieländer bis 2050 um mindestens 80-95 % gegenüber dem Niveau des Jahres 1990 gesenkt werden; unterstreicht die besondere Verantwortung der Industrieländer, die Führungsrolle bei der Verringerung der Emissionen zu übernehmen, und ist der Ansicht, dass die Industrieländer insgesamt ihre Emissionen bis zum Jahr 2020 in einer Größenordnung verringern müssen, die im oberen Bereich der vom Zwischenstaatlichen Ausschuss für Klimaänderungen empfohlenen Spanne von 25-40 %
...[+++] liegt; hält es in diesem Zusammenhang für erforderlich, dass alle Industrieländer ehrgeizige Ziele für eine Verringerung der derzeitigen Emissionsniveaus festlegen müssen und dass das Ansparen überschüssiger Emissionsrechte aus der Zuteilungsperiode 2008-2012 nicht erlaubt werden sollte, da dies die ökologische Wirksamkeit eines internationalen Klimaabkommens gravierend beeinträchtigen würde; fordert Russland auf, bei künftigen internationalen Verhandlungen eine aktive Rolle zu spielen und eine rasche Einigung in Kopenhagen zu erleichtern;